Published On: March 12th, 2020

Les volumes quotidiens de cargaisons de février grimpent de 13% sur une base mensuelle

TORONTO – Le marché ponctuel au comptant de Loadlink a poursuivi sur sa solide lancée du début d’année avec une augmentation de 13% de la moyenne quotidienne de volumes de cargaisons. Toutefois, le nombre de jours de travail réduit de février a entraîné une légère baisse du nombre global de cargaisons, de 2% par rapport au mois précédent. En comparaison avec février 2019, les volumes ont été inférieurs de 9%.

Février a été un mois mouvementé, dans la foulée des préoccupations grandissantes liées à la propagation du coronavirus à l’échelle internationale. Au Canada, les barricades au réseau ferroviaire ont ralenti les échanges commerciaux et ont rendu inaccessibles plusieurs trajets clés. En raison de cette capacité amoindrie du secteur ferroviaire, les transporteurs routiers ont pu bénéficier de cargaisons additionnelles offertes sur le marché ponctuel au comptant. Le corridor entre Montréal et Toronto étant très affecté, les cargaisons disponibles sur Loadlink ont augmenté de 41% tandis que les volumes de camions diminuaient de 12%. Sur le corridor Ottawa-Toronto, le nombre de cargaisons a connu une hausse de 8%, avec 13% moins de camions.

Pie chart detailing the load volumes in and out of Canada for the month of February, 2020

Faits saillants de février

Après une performance musclée en janvier, les volumes globaux de cargaisons et de camions transfrontaliers ont décliné en février. Les cargaisons transfrontalières à destination des États-Unis ont connu un léger gain de 4%, alors que celles entrant au Canada chutaient de 14%. La hausse de 17% des volumes de cargaisons intra-canadiennes a permis d’atténuer l’impact de la réduction des activités transfrontalières.

Globalement, les cargaisons provenant des principales régions du Canada ont connu une hausse notable. Les volumes de cargaisons du Canada Atlantique ont bondi de 34%, la hausse a été de 24% en Ontario, suivie de l’Ouest canadien qui a affiché des gains de 15%. Le passage de marchandises du mode ferroviaire au mode routier est probablement à l’origine de l’augmentation du nombre de cargaisons provenant de toutes les régions.

À l’exception de l’Ouest canadien, les cargaisons destinées à toutes les principales régions du pays ont connu des gains. Le Canada Atlantique et le Québec ont mené la charge avec des hausses de volumes de cargaisons de 57% et 50% respectivement. Le redoux des conditions météo hivernales auraient rendu les routes plus accessibles sur la côte Est. Le restockage de produits de nécessité à la suite de grandes tempêtes hivernales dans l’Est et les barricades ferroviaires au Québec pourraient être les principaux facteurs expliquant l’augmentation des volumes de cargaisons dans ces régions.

Les barricades ferroviaires séparant plusieurs points de jonction dans le centre et une partie de l’Est du Canada, plusieurs corridors de camionnage longue distance ont été le théâtre d’une croissance marquée des volumes de cargaisons en raison des difficultés pour le ferroviaire d’accéder à de longs trajets. Sur une base mensuelle, les corridors suivants ont connu une flambée d’affichages sur Loadlink : Montréal à Calgary (+155%), Montréal à Vancouver (+135%), Montréal à Winnipeg (+125%), Toronto à Calgary (+108%) et Toronto à Vancouver (+97%). La région de Montréal devait composer avec deux barricades le long des voies ferrées en direction de la côte ouest, alors que le grand Toronto en comptait une.

C’est le corridor généralement à faible volume de Big River (SK) à Winnipeg qui a été le meilleur exemple du passage de la demande de fret du ferroviaire au routier, alors que les barricades près de Winnipeg ont engendré une hausse de 110% des cargaisons par rapport au mois précédent. Cet impact confirme à quel point les volumes étaient hors normes, puisqu’ils ont connu une explosion de 900% sur une base annuelle, lorsqu’on les compare à ceux de février 2019.

Ratios moyens de camions par cargaison

La capacité s’est contractée pour un quatrième mois consécutif en février, maintenant un sain équilibre entre l’offre et la demande de transport. Le ratio a chuté de 10% par rapport à janvier, passant de 2,68 à 2,42. Ça a été le plus faible ratio de camions par cargaison depuis février 2019. Sur une base annuelle, le taux de camions par cargaison a grimpé de 13%, alors qu’il était à 2,14 en février 2019.

À propos des indices TransCore

Les tarifs de charges complètes par région peuvent être connus grâce à l’outil Rate Index de TransCore, tout comme les données historiques et en temps réel des volumes totaux de camions et de cargaisons, sans oublier les ratios de régions spécifiques, auxquels on peut accéder via le Posting Index de TransCore.

L’indice de fret canadien de TransCore mesure de façon précise les tendances en matière de transport de fret par camion. Les composantes de l’indice de fret sont recueillies auprès d’environ 5 600 entreprises de camionnage et courtiers en transport du Canada. Ces données incluent toutes celles soumises par les clients de Loadlink en ce qui a trait aux cargaisons domestiques, transfrontalières et inter-états.

À propos de TransCore Link Logistics

Recherchant un meilleur moyen de jumeler les charges de fret disponibles avec les camions, TransCore Link Logistics a créé en 1990 Loadlink, un plateau de cargaisons reliant courtiers, transporteurs, propriétaires-exploitants et flottes privées du Canada à une base de données en temps réel de 15 millions de cargaisons, d’expéditions et de camions, soit la plus importante du secteur. L’indice de fret canadien définit désormais le mouvement du fret sur le marché. La société fournit également à ses clients des solutions de répartition, les manifestes d’ACE/ACI , l’indice d’affichage, des solutions de crédit, de l’affacturage, des plateaux d’emplois de transport en ligne, un logiciel de kilométrage et plus encore.

Vous trouverez plus d’informations sur TransCore Link Logistics sur le site www.transcore.ca, @loadlink sur Twitter, sur YouTube, sur LinkedIn et sur Facebook.

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